La marijuana de plus en plus prisée chez les seniors aux États-Unis

26 02 2010
Publié le mardi 23 février 2010
Par Matt Sedensky, THE ASSOCIATED PRESS
old lady toking pot

Une pratique qui se banalise?

MIAMI, Floride — A 88 ans, Florence Siegel a appris à se détendre: un verre de vin, un exemplaire du « New York Times » quand elle peut l’emprunter à son époux et de la musique classique, du Bach de préférence. Chaque soir aussi, l’octogénaire fume de la marijuana.

La consommation de la drogue illicite la plus populaire aux Etats-Unis progresse chez les retraités, à l’heure du vieillissement des enfants du baby-boom.

Le nombre des personnes âgées de 50 ans et plus qui auraient consommé de la marijuana au cours des 12 derniers mois est passé d’1,9% en 2002 à 2,9% en 2008, selon des études de l’Administration américaine chargée de la santé mentale et des abus de substances.

L’augmentation la plus spectaculaire a été observée chez les 55-59 ans. Dans cette classe d’âge, l’usage de marijuana a plus que triplé, grimpant de 1,6% en 2002 à 5,1% en 2008.

Les observateurs s’attendent à de nouvelles hausses avec le vieillissement des 78 millions des enfants du baby-boom nés entre 1945 et 1964. Pour nombre d’entre eux, la drogue n’a jamais porté les stigmates qu’elle présentait pour les générations précédentes.

Ils s’y sont essayés voilà plusieurs décennies. Certains ont continué à en consommer depuis, tandis que d’autres renouent avec la marijuana à l’âge de la retraite, à titre récréatif ou comme moyen de surmonter les maux et les douleurs liés à l’âge.

Florence Siegel, qui souffre d’arthrite au dos et aux jambes, marche à l’aide d’une canne. Elle a découvert que la marijuana l’aidait à mieux dormir que les cachets. Et ne peut pas comprendre pourquoi les gens de sa génération ne partagent pas un joint. Ils se privent de « beaucoup d’amusement et d’un grand soulagement », estime l’octogénaire.
Sur un plan politique, les partisans d’une dépénalisation de la marijuana estiment que l’augmentation du nombre d’usagers plus âgés pourrait représenter un changement majeur dans le cadre de leur combat visant à modifier la législation américaine.

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La politique Americaine dans le brouillard

24 02 2010

legal pot consumptionEtats-Unis 22/02/2010 – Quand le président Obama a désigné Michele Leonhart à la tête de la DEA, le mois dernier, ceux qui espéraient une politique fédérale sensée -une  qui promouvrai la recherche scientifique pour ses vertus médicinales et éviterai les poursuites lorsqu’elle est utilisé conformément à la réglementation législative locale – sur la marijuana médicale  frissonnèrent.
Dans son rôle d’agent spécial chargé de la LAFD (L.A. Field Division, équipe de terrain de la DEA),M.Leonhart avec zèle réprimait des dispensaires (quoique, on pourrait faire valoir, que cela été au cours des années Bush et Clinton, et elle se conformait à la politique de la Maison Blanche). Puis, en 2008, comme chef par intérim de la DEA, elle a rejeté la demande d’un botaniste de l’Université du Massachusetts à cultiver de la marijuana à des fins de recherche (mais cela aussi est en ligne avec l’administration Bush constamment opposé aux avis scientifiques).

Alors, que devons-nous attendre maintenant si elle est confirmée a son poste par le Sénat? Difficile à dire. Depuis le serment d’investiture d’Obama, il a été difficile de savoir si la DEA – que Leonhart a dirigé par intérim depuis Novembre 2007 – est prète à respecter la politique de son administration en arretant ses opérations contre les cultures de marijuana médicale qui ne violent pas les lois des Etats.

Le second jour d’Obama en poste, l’agence a fait irruption dans une officine à South Lake Tahoe. Deux semaines plus tard, cinq clubs de Los Angeles ont été pris d’assaut, provoquant une réprimande de la Maison Blanche. Quelques jours plus tard, la DEA a fait une descente dans un club de Fort Bragg, en Californie. Cela a incité un discours du Procureur General des USA Eric H. Holder Jr. suggérant que les ressources fédérales ne devraient pas être axées sur la marijuana médicale. En août, l’agence augmentait les descentes de cannabis clubs de Californie, et le 9 septembre, il en organisèrent 20 dans la seul ville de San Diego. Enfin, en Octobre, E.Holder Jr. mis sa directive par écrit.

Néanmoins, la semaine dernière à Denver, la DEA s’est attaqué a un agriculteur après qu’il – un peu imprudemment, il faut le dire – soit passé à la télévision pour parler de son installation dans son sous-sol. Dans une interview en prison avec les médias locaux, Chris Bartkowicz, qui a une licence d’Etat (pour cultiver la Marijuana Medicale ndlr.), a défendu son opération et s’est dit convaincu que les agents fédéraux ne le ciblerai plus après l’intervention d’Holder.

Après avoir répondu d’abord que la marijuana est illégale et qu’ils raid qui ils leur plait, les agents de Denver argumentent maintenant que C.Bartkowicz a plus de plantes que l’Etat n’autorise. Il dit le contraire. Un juge en décidera.

La confusion ne peut être résolue que par Washington. Quatorze Etats ont actuellement des lois sur la marijuana médicale, et plus sont susceptibles de les adopter, en multipliant le désarroi juridiques de façon exponentielle. Idéalement, une politique cohérente découleraient depuis le directeur de la DEA vers ses bureaux régionaux. Mais ca peut se prouver impossible ; le mystère plane quant a savoir si M. Leonhart a jamais reçu le mémo de son Procureur Générale.

Sources: cannabisnews.com

L.A Times





Polynesie: Le cannabis comme option?

22 02 2010

perquisition saisie culture ganja cannabisOu comment le cannabis peut relancer l’Emploi?

 

C’est ce qu’a proposé l’ex-président de la Polynésie française Oscar Temaru qui note que les touristes réclament le cannabis local.

ex-president polynesienC’est pendant des débats a l’assemblée Polynesienne que l’ancien président Oscar Temaru a suggéré lundi 25 janvier de « relancer l’emploi avec le pakalolo« , le cannabis local. « Les étrangers qui arrivent ici chez nous, les touristes, vont dans les hôtels, et demandent du cannabis ; et nous savons également qu’il y a des pays en Europe qui ont légalisé la vente de paka. C’est peut-être un moyen de donner du travail à nos jeunes, de pouvoir le vendre, mais aux étrangers », a-t-il ensuite déclaré sur la chaîne locale TNTV.

Élu indépendantiste à l’Assemblée de la Polynésie française, il a aussi estimé que le kava (boisson traditionnelle polynésienne à base de racines) avait été interdit, « alors qu’on en reconnaît aujourd’hui les bienfaits« .

Unutea Hirshon, représentante à l’Assemblée et proche d’Oscar Temaru, a appuyé ces propositions en prenant l’exemple de l’Espagne, du Portugal et de certains Etats des Etats-Unis où, selon elle, « le cannabis est légalisé ».

Pour sa part, la gendarmerie estime qu’en Polynésie française, l’économie souterraine liée au pakalolo représente chaque année au moins 10 milliards de francs Pacifiques (83 millions d’euros). Mais cette estimation est réalisée à partir des pieds de cannabis détruits, qui ne représentent qu’une petite partie du marché. Quinze dealers ont été placés en détention en 2009 à Tahiti.

Face a tant d’amalgames et de lacunes il est certain qu’il serait temps de revoir la politique global sur le cannabis.

Le Nouvel Obs





Culture de cannabis du bout du monde

19 02 2010

Quelques nouvelles intéressantes en provenance du bout du monde.

Richard Friar, un fermier australien âgé de 66 ans et son épouse Wendy sont les fiers propriétaires de la première culture autorisée de chanvre industriel en zone urbaine. Avec l’autorisation du Ministère australien des industries primaires, ils en sont au premier stade d’un projet pilote visant à apprendre aux agriculteurs comment faire pousser du chanvre et commercialiser ses innombrables produits dérivés.

Friar cannabis culture australie chanvreLes plantes cultivées par les Friar, un mélange de cultivars chinois connus sous les noms de Yellow River et Lulu, en sont un bon exemple. La fibre est très utile pour l’industrie textile, les graines sont comestibles et les tiges des plantes peuvent même être utilisées dans la construction (« Ils l’utilisent même à la place de l’acier pour renforcer le béton », disent les Friar)

En décembre, le couple a présenté une demande d’autorisation auprès de l’Agence australienne chargée de la réglementation alimentaire afin de pouvoir vendre les graines pour la consommation humaine ; cette autorisation devrait être accordée au début de l’année prochaine. « C’est vraiment un excellent complément alimentaire, » constate Wendy. « Les graines ont une teneur de 23% en protéines et contiennent plus d’Omega 3 et 6 que toute autre source, y compris le poisson.

Au début du 19e siècle, les Australiens ont été deux fois sauvés de la famine en ne mangeant pratiquement que des graines de chanvre pour les protéines et des feuilles de chanvre pour les fibres. » « Nous voulons relancer la demande des consommateurs, » explique Wendy. « C’est cependant difficile, parce que le chanvre a été décrié et considéré comme une drogue dangereuse pendant très longtemps. » Le chanvre peut être la solution à pratiquement tous nos problèmes en matière de durabilité.

Si même le gouvernement australien, qui a toujours eu une attitude sévère à l’égard du cannabis, peut en voir les avantages, nous sommes très optimistes à propos de l’avenir du chanvre dans d’autres parties du monde. 

Pour plus d’information lisez l’article dans son intégralité ici… (en anglais)  theland.farmonline.com.au





Quand le pionnier du Cannabis passait sur M6

17 02 2010

Petit voyage dans le temps, avec cette video de Ben Dronkers faisant le tour du proprietaire des magasins Sensi Seeds, du Cannabis Castle et Hempflax.

Pour tout ceux qui n’ont pas eu la chance de voir passer ca sur le PAF  profitez en ca ne risque pas de repasser sur vos ecrans!

10 ans plus tard, le documentaire unique en son genre reste un excellent support pour se donner une idée precise du potentiel de la plante et le partager. Ou pour simplement savourer ces images comme cette scene au « Cannabis Castle » avec les plans meres en second plan…





Environ 50 000 GAV pour consommation de cannabis, quand vont-ils s’arreter?

17 02 2010

cannabis joint france prisonProbleme recurant de la politique de prohibition, le surpeuplement des prisons et tribunaux n’epargne pas la France, la hausse du nombre de garde a vue est le premier signe de ce paradoxe.

L’inflation des gardes à vue, les «GAV» en jargon policier, a dévoyé l’esprit de la loi qui les conditionnait aux «nécessités de l’enquête» et les réservait aux véritables délinquants et criminels. Passées à 578 000 en 2009, les GAV officielles ont été multipliées par deux depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur en 2002.

Ainsi on peux lire des temoignages comme celui de Mathieu, 21 ans gardé dix-sept heures pour 7 grammes d’herbe

Au printemps 2009, Matthieu, 21 ans, «fume tranquillement un joint» dans un parc d’Issy-les-Moulineaux. A 17 h 45, contrôle et palpation. Les policiers trouvent 7 grammes d’herbe dans ses poches. Arrivé au poste, «j’ai eu droit à la totale, à poil. Ils ont même vérifié si j’avais pas de la « beu » cachée dans les fesses». Trente minutes d’interrogatoire : «Tu l’as achetée à qui ta came ?» Une nuit en cellule avec «une couverture» et «une clope gratis» mais trop de bruit pour dormir. Il a été libéré à 11 heures, au bout de dix-sept heures de GAV pour rien. Le parquet de Nanterre a passé l’éponge. En 2009, 54 000 usagers de stupéfiants, dont 90% de cannabis, ont ainsi été placés en garde à vue.

Tout ca pour dire que la France reste le pays le plus severe legalement quant a la possesion et l’usage de drogue.

Pourtant en suivant l’example de la plupart des pays européens en matiere de Cannabis, pres de 50 000 personnes n’auraient jamais eu vivre cette terrible experience qu’est la GAV.

En attendant le gouvernement continue de gaver les postes de Police et les prisons sans distinction. 

Sources: liberation.fr