Sur la relation entre la nourriture grasse et le cannabis

21 07 2011

Beaucoup d’articles ont récemment reporté le résultat d’une recherche publié au début du mois sur l’effet de la nourriture grasse, pourtant beaucoup a été perdu lors de la traduction en Français.

Je tiens tout d’abord a préciser qu’il existe plusieurs centaines de cannabinoïdes, ces molécules qui agissent sur les récepteurs du système endocannabinoïde, et qui ont été découvert dans les glandes résineuses des fleures de cannabis en 1940, avant que le professeur Méchoulam de l’Université de Jerusalem ne découvre leur homologue produit par le corps humain, l’anandamide, en 1992.

Voici une traduction de l’article paru sur Cannabis Culture à ce sujet:

Vous avez du mal à ne manger que quelques chips? Une nouvelle recherche explique pourquoi. Les aliments gras déclenchent une réaction du corps à produire une molécule naturel du sentiment de bien être, similaires à l’effet du cannabis, ce qui favorise la suralimentation, selon les résultats des chercheurs américains publié le 4 Juillet.

Une nouvelle étude mis à être publiés cette semaine dans la revue Proceedings of the National Academy of sciences (PNAS) a constaté que des substances chimiques appelées «endocannabinoïdes» produisent un sentiment comparable aux drogues qui peut vous conduire à se gaver d ‘aliments gras tels que les chips et les frites. Dans l’étude, les chercheurs ont noté que les aliments sucrés ou riches en protéines n’ont pas eu cet effet.

«C’est la première démonstration que la signalisation des endocannabinoïdes dans l’intestin joue un rôle important dans la régulation de l’apport en graisses, » a déclaré dans un communiqué le chercheur Daniele Piomelli, professeur de pharmacologie à l’Université de Californie, Irvine.

Les endocannabinoïdes ont d’abord été dévoilé il y a des années, lorsque les scientifiques étudiant les effets du cannabis ont découvert que le corps peut, sous le stimulus approprié, créer ses propres cannabinoïdes, des molécules qui provoquent des réactions dans le système nerveux pour réduire la douleur et l’anxiété.

Bien que de plonger dans une assiette de nourriture frite puisse stimuler cet effet, le New York Times a récemment rapporté une méthode plus saine pour déclencher votre système endocannabinoïde: une étude de 2003 de l’Institut de Technologie de (l’état de) Géorgie (GIT) a révélé que 50 minutes de course vigoureuse sur un tapis roulant ou sur un vélo stationnaire a produit un «sentiment planant de liberté et de bien-être, aka le ‘high’ du coureur.

En attendant, les chercheurs médicaux pourraient être en mesure d’utiliser la recherche de Piomelli – il a passé des années à examiner les effets des endocannabinoïdes sur le corps – pour concevoir un médicament qui peut bloquer la réception des signaux endocannabinoïdes dans l’intestin, afin de briser le cycle qui encourage à manger les aliments trop gras .

Donc si courir de manière intensive apporte une ‘défonce’ comparable au cannabis, devrions-nous dire que le président est un drogué à faire autant de sport qui plus est devant des caméras? Ou devrait-il plutôt comprendre que ce qui le détend et lui permet de se sentir bien peut venir sous d’autres formes pour d’autres que lui?

Pourquoi ne pas lancer une prohibition mondiale des fastfoods qui vivent de notre dépendance à un produits aussi dangereux que le gras, qui tue par milliers chaque année, et emprisonner quiconque tente de faire pousser des patates dans le but d’en faire des frites ou des arachides pour faire de l’huile de friture?

Si la prohibition du cannabis perdure, c’est avant tout car cette loi arrangent certains qui sont pourtant une minorité, car la majorité a toutes les raisons de profiter des multiples applications du cannabis. La fibre de chanvre permettrai de fabriquer des voitures écologiques plus sûres que celles de nos jours avec des carrosseries en acier. Cette même fibre sauverai de la déforestation les poumons de notre planète pour produire du papier, et elle peut être utilisé comme matériel isolant. La pulpe quant à elle est un concurrent direct du pétrole de par sa richesse en cellulose pour produire de l’éthanol. Elle serait aussi utilisé dans la construction en place du ciment, bien plus néfaste pour l’environnement. La graine de cannabis remplacerai la production de Soja, et fournirai une alimentation équilibré a la population mondiale. En pressant cette même graine l’huile permettrai de fournir du carburant pour les moteurs diesels et une source riche en acide gras essentiels. Les fleures de cannabis ont été utilisé comme médicament depuis plus de 3000 ans sans n’avoir jamais tué par overdose, mais mettrait a genoux l’índustrie pharmacologique puisque facilement accessible pour qui a la main verte. Enfin, le cannabis permettrai une meilleur gestion des terres agricoles, peut être utilisé en culture de rotation et donnerai aux agriculteurs de bien meilleurs perspectives d’avenir.





nouvelle-Zélande: Un cultivateur assigné à résidence

7 07 2011
Peter Davy and Tracey Perrin

Peter Davy et sa compagne Tracey Perrin au sortir du tribunal

Le cultivateur de cannabis Peter Davy et ses partisans sont soulagés après qu’il ai évité une peine d’emprisonnement substituée par une peine de détention à domicile pour avoir cultivé du cannabis.

Davy, qui plus tôt cette année a menacé de faire une grève de la faim s’il devait être emprisonné, a été condamné à la détention à domicile de six mois pour l’importation de graines de cannabis et culture de plantes de cannabis après sa comparution devant le juge Joanna Maze dans le tribunal du District de Timaru hier.

Davy, qui avaient déjà été condamnés pour cultiver du cannabis, avait très tôt reconnu les faits, mais il a combattu une peine d’emprisonnement, étant l’aide-soignant principal de sa partenaire, Tracey Perrin, qui est gravement handicapé par la sclérose en plaques.

«Je suis vraiment heureux de ne pas être en prison. Tracey a besoin de moi; Elle a été tellement stressé que je suis heureux qu’elle puisse se détendre. Il a été toujours été question d’elle, vraiment. Je me sens vraiment mal pour tout ce que je lui ai fait subir,..  » déclare Davy.

Mlle Perrin a également exprimé son soulagement du jugement rendu.

«Je suis ravi qu’il rentre à la maison. Je suis tellement, tellement heureuse parce que s’il devait aller en prison, je ne les aurai jamais laisser me mettre dans une maison de repos », dit-elle. « Je priais aussi dur que je pouvais qu’il puisse revenir à la maison. »

Davy a reconnu cultiver et consommer du cannabis pour son usage médicinal propres, après qu’un médicament qui lui a été prescrit pour une tumeur bénigne sur son hypophyse l’ai rendu violemment malade.

Il avait un certain nombre de condamnations liées au cannabis datant de 2002, et la police a découvert 45 plantes et environ 10.000 graines de cannabis dans la résidence de M. Davy en Décembre.

La juge Maze a déclaré qu’il semblait être avéré que M. Davy comptait réduire ce nombre pour ne garder que les 5 meilleurs plants. Un fusil de calibre 22 a également été trouvé, qu’il a déclaré  utiliser pour la chasse.

Davy a été reconnu coupable et condamné à des peines concurrentes d’un mois de détention à domicile pour possession de cannabis, possession de graines de cannabis et de possession illégale d’une arme à feu.

La Procureur de la Couronne, Anne-Marie McRae a reconnue qu’il n’y avait aucune preuve que Davy tenait une démarche commerciale et a déclaré que le fautif n’apparaissait pas comme une personne sophistiqué. Toutefois, les précédents judiciaire de Davy représente un facteur aggravant, a-t-elle dis.

Bien que le rapport pré-décisionnel indique que les besoins de Mlle Perrin ne serait pas compromis si Davy était emprisonnés, les avocats de la défense Shannon-Leigh Litt, qui a plaidé pour la détention à domicile, a indiqué que ses besoins affectifs ne seraient pas remplies. Mme Litt a également dit que Davy lui avait confié avoir appris de l’expérience et ne tentera jamais plus de cultiver du cannabis à nouveau.

En fixant la peine, le juge Maze a déclaré qu’un point de départ de 12 mois de prison serait justifiée, avec un délai supplémentaire de trois mois pour ses infractions précédentes.

Toutefois, après prise en considération des facteurs atténuants, elle a réduit la peine à neuf mois, avant de considérer la détention à domicile comme une option.

« Il ya la question de l’impact sur votre partenaire. La cour, bien sûr, ne peut être tenu responsable pour cela, » a-t-elle dit.

Cependant, il avait quelque chose à prendre en compte, a déclaré la juge Maze. «La vraie motivation pour vous réside dans votre capacité à rester avec votre partenaire. »

La condamnation de Davy inclut des conditions de détention standards et particulières, il n’a pas le droit de posséder des drogues illicites ou de l’alcool, il doit compléter un court programme de réhabilitation ainsi qu’une nouvelle évaluation psychologique, et tout mesure jugée nécessaire par un agent de probation.

La juge Maze a prévenu que s’il violai sa peine, M. Davy devrait avoir aucun doute quant à ce qui se passerait.

Source: The Timaru Herald

Traduit de l’anglais